Synopsis épisode 1 Saison 1 :
Après des siècles de guerre entre les royaumes Elfes et l’Empire humain, le continent de Férial est exsangue. Les deux grandes puissances n’ont plus les moyens de leurs prétentions et de nouvelles puissances émergent : les cités état.
Dix ans auparavant, les cités ont dû s’unire pour repousser la menace d’une invasion de légion de morts-vivants, prouvant qu’elles pouvaient, par la diplomatie, le commerce et des alliances, rivaliser avec les deux grandes puissances.
Déménys, la cité où la menace fut détruite par l’alliance est restée profondément meurtrie et peine à se relever du lourd tribut qui fut le sien pour protéger l’intégralité du continent.
A l’occasion du dixième anniversaire de la bataille de Demenys, la cité a envoyé des invitations à toutes les cités, mais également aux royaumes elfes et l’Empire. Tous ont décidé d’en profiter pour se réunir à l’occasion d’un sommet diplomatique, mêlant culture, économie et aide à la reconstruction de Demenys. Chaque faction y envoie une délégation, mettant de côté pour un temps les différents conflits du monde à l’occasion de cette Commémoration, faisant pour quelques jours de Demenys le centre du monde et le lieu de tous les intérêts.
Möhâj est un univers médiéval fantastique originale où la magie est omni présente. Inspiré des classiques de l’héroïque fantasy, c’est un univers à la fois familier et nouveau, riche en aventure qui n’attend qu’à être découvert. Humains, elfes, nains, orcs et gobelins sont de la partie rejoins par des créatures plus exotiques aux traits sylvains ou bestiaux.
Participez au développement de votre faction par la diplomatie, la stratégie, l’économie ou la force et découvrez les secrets qui se cachent dans l’univers des Chroniques de Môhäj.
Résumé de l’épisode 1 Saison 1
Les cités avaient toutes répondues à l’invitation d’Andreï Anthropov, leurs délégations avaient toutes fait le déplacement jusqu’à Demenys malgré la difficulté et la dangerosité des routes.
La commémoration de la vague de Mort de 988 n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices. Entre les routes contrôlées par des brigands, une période de reproduction de Saurides malvenue, les rumeurs de complots ourdis par le culte de l’Innommable et un regain d’activité des morts-vivants… Les tentatives d’assassinats sur le prince Andreï Antropov passèrent presque inaperçues. Leur réussite finale beaucoup moins.
Les plus observateurs des érudits notèrent que la mort du prince sembla coïncider avec un réveil massif des morts du cimetière de la cité. L’enquête fut menée, mais si de nombreux agresseurs furent traqués et tués par des Demesiens, aucun commanditaire n’a été dévoilé par les responsables de la sécurité.
Apeurée, la population commença à s’agiter. Elle demanda aux familles nobles de prendre leurs responsabilités afin qu’un nouveau dirigeant soit désigné, l’ancien prince n’ayant pas eu d’héritier connu. Après une longue réflexion, les quatre familles décidèrent qu’ils dirigeraient ensemble la cité. Pour la première fois dans l’histoire de Demenys fut créé un conseil de la ville. C’était sans compter sur la rumeur qu’Andreï aurait en réalité adopté sa secrétaire, une orpheline dont il s’occupait depuis plusieurs années. Serait-elle alors la descendante du prince ? Mériterait-elle une place au conseil ? Voire de reprendre le pouvoir, bien que son sang ne soit pas celui d’Antropov ? Toujours est-il que nombre de citoyens se sont sentis peu protégés, peu dirigés.
La banque elle-même, avec le soutien de Soufrexia, a fermé ses portes. Son banquier quitta la cité durant la délégation, avec les clefs de la chambre forte. Il clama en partant que « puisque la cité ne protégeait pas assez ses institutions, la bourse devait prendre les devants pour se protéger elle-même. »
Le sort sembla s’acharner sur la ville alors qu’une épidémie de Trosinette se déclarait peu après l’arrivée de la délégation de Port-Ghéralt et d’Arthaïs. Selon des rumeurs, nombre de ces maladies seraient probablement dûes à la forte proportion d’Enéens et de Kitsunes dans les délégations. Ces rumeurs, renforcées par la délégation de Libéria et par l’absence de communication des familles nobles de Demenys, ont participé à une augmentation du mécontentement d’une partie de la population. Heureusement bénignes, aucune perte dûe à une maladie ne semblait à déplorer. De plus, un remède contre la trosinette aurait finalement vu le jour grâce au travail acharné des Pelerins sur place.
L’ambassade de Brume sauva également de nombreuses vies, trouvant un insectoïde monstrueux, capable de pondre dans le cerveau des gens. La créature fut mise à mort dans les ruines de l’Hopital, mais qui sait quelles horreurs se trouvent encore là bas. Durant une expédition punitive contre les forces du célèbre bandit “La Vipère Noire” menée par les troupes de Brume et de Demenys, ils parvinrent à couper la tête du serpent, la ramenant sur une pique dans la cité.
Malgré cela, de nombreux accords et négociations eurent lieu durant cette commémoration. Des demandes en mariage ont été proposées, des ambassades durables ont été créées, un lieu de culte à la gloire de Drogone a été autorisé. La mise en place d’une revue de mode continentale organisée par Port-Gheralt a été proposée via le désormais mondialement connue magasine « Vague ». Coelion et Port-Ghéralt ont semblé commencer un rapprochement prometteur avec les cités du Nord. Soufrexia, malgré l’absence notable de leur ambassadeur, ont développé avec l’aide d’un talentueux artisan de Port-Ghéralt, un petit vaisseau volant, pour l’instant peu développé, mais novateur et prometteur.
Une alliance de l’Est a vu le jour, ralliée par Noctarian et les cités de Cevencil, Kanbarad, Brume, Souflexia, Kaiju et Bonhmonta. Cette alliance, tant militaire qu’économique, crée une force d’opposition jamais vue face à l’empire de Liberia qui a vue de fait son influence diminuer en ces cités. L’influence de l’Empire fut cependant notable à Demenys, où un schisme dans la population a vu le jour: certains, regrétant de ne pas avoir un unique dirigeant, souhaitent de nouveau être sous l’égide de Liberia. Ils prient majoritairement Anthurius et demandent le contrôle des races dans la cité. Les autres, au contraire, souhaitent garder leur indépendance et prient majoritairement Janus.
Quelques rumeurs font également état d’un début de désaccord au sein de Liberia suite à un incident impliquant une des voies de l’Empereur.
Un conclave a abouti à la création de la confrérie solaire sous l’impulsion d’un prêtre Libérien et a regroupé des représentants des cités où le culte est présent. La confrérie se clame indépendante de toute influence politique et a participé à augmenter la popularité de ce culte dans la cité.
Enfin, la surprise vint avec les étranges habitants de Kaiju. Si leur contrée reste nappée de mystères, les échanges avec les délégations furent surprenamment bonnes et fructueuses. L’ambassade aurait même pris possession d’une forteresse inhabitée non loin de la cité de Demenys. La population locale s’interroge si la prise du fort fut prise avec ou sans l’assentiment des autorités Demesiennes.
Port-Ghéralt semble également connaitre des troubles politiques internes, alors que la délégation d’Arthaïs a mis la main sur une lettre prouvant que le prince Haquim Zahaad n’était pas le fils du couple héritier mais leur neveux. Un groupuscule armé, les Liberateurs, ont gagné en influence dans la cité portuaire et clament leur mécontentement des suites des rapprochements de la cité avec les royaumes du Nord.
Enfin, Faenor connaitrait quelques temps troublés, d’autant qu’ils sont actuellement seuls enfermés dans leur montagne, la mort à leur porte sans autre soutien que la leur.
Les prochaines actions seront décisives quant à l’évolution des relations politiques, qu’elles soient au sein ou entre les cités.
Peu de temps après la mort d’Antropov, c’est enfin la délégation de Gonkar qui est finalement arrivée, porteuse de mauvaises nouvelles. Une vague de mort-vivants foulerait de nouveau le sol de Ferial, certains en direction du royaume du Nord, et d’autres vers l’Est, et donc en direction de Demenys.
Les ambassades de Kanbarad et de Coelion ont longtemps œuvré seuls afin de rendre leurs repos éternels aux morts qui arrivaient de l’Ouest. Alors que la fatigue commençait à se sentir, l’ambassade de Lidolon, en prenant possession d’un lieu de pouvoir de Demenys, a réussi à recréer un artéfact qui, une fois planté dans le cœur d’un mort, l’empêche à jamais de se relever.
La crypte fut également apaisée après un passage de l’ambassade de Coelion qui en profitèrent pour ramasser leurs morts laissés sur place il y a 10 ans. Enfin, Demenys renforça ses murs par un ingénieux rituel afin de repousser les morts et de renforcer la ville, évitant un effondrement de ses protections en plusieurs points.
Bien que rappelant de nombreux mauvais souvenirs, la vague fut bien moins meurtrière que celle d’il y a dix ans.
Mais nul repos n’est permis aux différents habitants de Ferial. L’hiver approche et chacun doit se préparer afin d’espérer pouvoir lui survivre. Ce qui ne sera pas aisé suite aux décisions d’urgence du conseil continental extraordinaire de la guilde des marchands et itinérants. Alors que la quasi totalité des caravanes entre les royaumes du nord et Demenys se militarisaient pour faire face à la nouvelle vague de mort vivant, il fut en effet octroyé au plus grand regroupement de Maître de caravane, à Demenys un pouvoir de décision à l’échelle du continent. Deux décisions majeures furent prises conformément aux règles de l’organisation: la rétention globale de toutes les denrées et un accord de zone franche de toute taxe pour les membres de la GMI sur tous les territoires sous contrôle de Libéria. Deux décisions sans précédent qui une fois la panique passée furent relativement mal accueillies par les caravanes sur le front qui bataillaient pour leur survie au côté des cités. Toutes s’étonnèrent que la plus forte sanction à disposition de la GMI soit appliquée à l’ensemble des cités sans signe avant coureur et juste avant l’hiver, et que la GMI accepte un accord qui l’encourage clairement à favoriser l’expansion de Liberia. Certaines d’entre elles commençant à évoquer la nécessité d’excommunier les membres du conseil continental s’étant tenu à Demenys. Pour la première fois de mémoire de maître de caravane, l’existence de la guilde est sur le fil du rasoir, ce qui n’augure rien de bon pour la préparation de l’hiver.
Car tous les érudits sont unanimes. Il ne reste que 2 ans avant que l’hiver n’arrive. C’est le moment pour les cités d’user de toute leur influence, leurs talents, leurs contacts afin de préparer au mieux la saison meurtrière avant de se retrouver pour le dernier printemps avant l’hiver…